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Romans XXème siècle


Georges Conchon Le bel avenir


 

        Portrait de Georges  Conchon

 

Référence : Georges Conchon, "Le bel avenir", éditions Albin Michel,

 

Régis Crozet était un de ces hommes qui possèdent "un bel avenir. Tous les atouts pour réussir :  gagneur, gagnant, tout pour devenir futur ministre. Il avait cet air détaché « ultime et salutaire sursaut d'ironie qui lui évitait généralement de dépenser du respect à tort et à travers. » (page 249)

 

Avenir idyllique donc, sans ombre à l'horizon si ce n'est cette famille Crozet ancrée dans la France profonde de son époque que Georges Conchon décrit avec une précision terrible, peignant une société qui mélange trop souvent le politique et les affaires, où les familles de la bourgeoisie, grande ou petite, tire ses racines du milieu paysan d'où elle est issue, conservant les mentalités du passé.

 

Roman balzacien ont écrit certains critiques attirés par le côté critique sociale de l'auteur qui commence son propos par une banale histoire d'un assassinat quelque part dans le département de la Corrèze.

 

              

 

Monologue d'un homme en voiture, Régis Crozet, solitaire et mélancolique, qui va rendre hommage à son ami Alban Caleymane, colosse rusé et bon vivant, qui vient d'être assassiné dans sa propriété corrézienne. Seul dans sa Rover, son esprit dérive et les souvenirs affluent. D'abord, se dégage la figure tutélaire de la grand-mère, institutrice industrieuse, femme parfaite d'une intelligence redoutable qui domine la famille et impressionne l'enfant. La mère se sent plutôt coincée entre cette image idéalisée qui la déprécie et celle du grand-père Augustin, militant socialiste connu et héros de Verdun.

 

Régis Crozet, inquiet, constate que les événements se précipitent : en quelques heures, son ami Alban est assassiné, lui-même attaqué sur la route en se rendant à l'inhumation d'Alban, l'appartement de sa mère ainsi que l'agence Raspail de sa société immobilière, cambriolées. A croire que le hasard fait bien mal les choses... où qu'on lui en veut vraiment. Soit, on lui en veut ou on veut lui mettre les bâtons dans roues mais qui et pourquoi ? Telles sont les questions que Régis ose à peine se poser. Aucune réponse en tout cas ne lui vient spontanément à l'esprit. Pourtant, dans ces différentes actions, il n'a noté aucune violence, rien de crapuleux dans tout ça.

 

En tout cas, il fut sans coup férir, élu député dans la partielle de la circonscription du 11ème arrondissement parisien, "son" arrondissement... et sans autre incident qui aurait pu perturber une campagne qu'il voulut "a minima". Tout ceci semblait loin maintenant, cette vie assez plate de député lui pesa vite, bien qu'il restât un marginal à l'assemblée, un non-inscrit. Sa liaison passionnée avec Doreen Burnham fit long feu et sa femme Marylène était toujours aussi difficile à saisir, cyclothymique, malgré ses velléités d'amélioration et ses bonnes résolutions.

 

C’est un nom, celui de la veuve Gassereau qui le met sur la piste des magouilles immobilières d’Alban Caleymane… où sa femme la belle Marylène a prêté son nom. Mauvaise surprise. Autre mauvaise surprise : il s’avère que l’assassin d’Alban est son propre fils, venu se réfugier chez Régis, et l’information, malgré les précautions policières, a circulé. Il sent bien qu’il est victime d’une mise en quarantaine par ses collègues députés.

 

"Parfois limite" disait Régis en parlant de Marylène, elle avait après cette révélation largement dépassé ses limites, de celles dont on ne revient pas.  Enterrement assez minable, sans grand monde comme celui d'Alban, les journalistes en plus.

Ces épreuves l'avaient convaincu de rechercher ce qu'il y a de vraiment important pour lui, la vie qu'il veut sans ces alibis que sont le pouvoir et l'argent que lui assuraient sa position. Maintenant, il peut sans regrets vivre heureux avec Doreen et leurs deux enfants à Manston, une petite ville du Connecticut.

La page du député, du notable français est définitivement tournée. Vraiment un bel avenir s'ouvre désormais à lui.

 

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20/09/2013
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Hubert de Maximy Le destin d'Honorine

Référence : Hubert de Maximy, "Le destin d'Honorine", éditions Presses de la Cité, collection Terres de France, octobre 2010, isbn 225808458X

 

Scénariste, producteur de télévision, auteur d'une dizaine d'ouvrages, Hubert de Maximy a notamment publié Le Bâtard du Bois noir, La Rebouteuse de Champvieille et La Revanche du bâtard.

 

       

 

"Dans la France profonde du haut Velay, au XIXe siècle à l'époque d'une France bourgeoise et "louis philipparde", l'histoire d'une femme partie de rien qui réussit dans l'univers de la dentelle ".

 

Honorine Feynerolles est ce qu’on appelle « une forte personnalité », qui dut se défendre toute jeune contre un milieu familial brutal et cynique. Sa force, elle sait ce qu’elle veut, posséder dans le beau quartier du Breuil dans la ville du Puy sa propre boutique de dentelles  de luxe. Elle va peu à peu s’en donner les moyens, apprenant son métier dans un univers masculin où tous les coups sont permis, apprenant aussi la patience, affutant sa capacité à manipuler son entourage en cas de besoin.

 

Une ambitieuse donc que cette jeune Honorine, née parmi les plus pauvres des paysans dans le village d’Aubissoux et qui veut, à force de volonté, intégrer une bourgeoisie industrielle jalouse de son pouvoir. Outre sa jeunesse, on lui reconnaissait des qualités de ruse mâtinées de candeur feinte et d’intelligence.

 

Petit à petit, avec la complicité de son futur mari Benoît Chalencon qui possède un joli coup de crayon pour dessiner er créer de nouveaux modèles, des cartons plus complexes pour confectionner la fine dentelle pour les belles citadines, elle va phagocyter l’entreprise Dasnssadoux, réduire à néant le pouvoir de « Moussu Félix » son patron, un homme sans horizon, jaloux de son autorité, incapable de se remettre de sa déchéance. A travers lui, c’est la petite bourgeoisie provinciale, étroite d’esprit et sans vision d’avenir, qui est dépeinte dans son déclin inexorable dans ces années 1830-1840 où la mentalité louis-philipparde est confrontée à la première vague d’industrialisation qui ne fera que s’accentuer.

 

Bibliographie : les romans « Terre de France »

* Jean Anglade, "La soupe à la fourchette" et "Les ventres jaunes"

* Marie-Paul Armand, "La maîtresse d’école" et "La courée"

* Georges Coulonges, "Les amants de porcelaine" et "La fête des écoles"

* Anne Courtillé, "Les dames de Clermont" et "Les messieurs de Clermont"

* Michel jeury, "Au cabaret des oiseaux"

* Michel Payramaure, "Un château rose en Corrèze"

 

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10/09/2013
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Jean Carrière L’épervier de Maheux

Référence : Jean Carrière, « L’épervier de Maheux, » éditions Jean-Jacques Pauvert, 1972,  Livre de poche, 1976, isbn 2-253-00111-2

Prix Goncourt 1972

 

Maheux, hameau de Mazel-de-Mort dans le Haut-pays des Cévennes, lieu désolé de la pierre, des terribles saisons sans vraie transition aux couts étés torrides, aux solitudes glacées des hivers interminables. Un univers sans joie, impitoyable, où les Reilhan survivent tant bien que mal sur ces terres si pauvres qu’il faut lui arracher sa maigre pitance.

 

Les guerres, l’exode rural ont peu à peu accentuer la désertification, beaucoup de fermes ont progressivement été abandonnées, le pays se vide de ses habitants et les habitations tombent en ruine. Déclin inéluctable quand les routes remplacent les chemins et ouvrent la route de la ville. A la mort du père Reilhan, le fils aîné Abel reste seul sur ces mauvaises terres et ces landes, se nourrissant surtout de châtaignes, s’échinant à faire sortir de ce sol ingrat une maigre récolte.

 

Le père surnommé « le taciturne » va mourir dans le mastaba d’où il venait et le docteur Stéphan de Florac, après trois jours de recherches, ne peut que faire rapatrier le corps à Maheux. Cet homme, pense-t-il, était comme beaucoup d’autres, condamné à « vivre à la surface des choses. » Le « taciturne » était de ces hommes au destin tracé par cette terre déshéritée, de ceux qui vient une existence sans tenter de s’élever au-dessus de leur sort, écrasés par leur quotidien, sans s’opposer à ce qui apparaît comme « un phénomène irréductible aux seules lois objectives. » (page 151)

 

Le docteur Stéphan y voit « une soumission complaisante » propre à bien des hommes, une terre peuplée d’automates. Pour les Reilhan, les choses ont bien changé : la mère perd la tête, s’enfonce peu à peu dans son monde, Abel son fils aîné s’est marié avec Marie Dupuech qui regrette bien son village et mène une vie difficile de recluse à Maheux et son cadet Joseph qui travaille maintenant à Florac chez l’abbé Barthélémy, s’occupant surtout d’ouvrages religieux.

 

 

Abel aime, seul en forêt, abattre les arbres toute la journée, de l’aube au crépuscule. Parfois, un épervier tournoie au-dessus de lui, très haut dans le ciel avec une lenteur à la fois singulière et menaçante. Ainsi la ressent-il. Il tente bien de temps en temps de l’abattre mais sa vieille pétoire est bien impuissante à cette distance. Une autre idée fixe d’Abel était de vouloir percer la montagne, la perforer à force d’effort harassants, pour lui faire rendre cette eau si précieuse qu’il y pressent, une eau vitale pour la survie de Maheux et pour redonner de l’espoir à Marie.

 

Mais comme l’épervier,  elle se dérobe, se joue de lui, se refuse à lui malgré ce travail de forçat. Un travail qui le détruit, le laisse seul face à ce défit impossible : il a presque tout vendu et Marie est repartie dans son village chez son père. Même lui le père Dupuech n’a pu réussir à le raisonner. Solitude exacerbée par cet obsédant épervier qui semble suivre tous ses mouvements, qui tourne sans cesse au-dessus de lui pour lui rappeler son échec. Comme s’il n’avait cure de ce destin qu’il connaît déjà, qui lui collait aux basques comme la terre à la semelle du pauvre paysan, destin funeste plus fort que sa révolte magnifique et inutile.

 

Né en 1928 à Nîmes, Jean Carrière a publié une quinzaine d'ouvrages. Son premier roman "Retour à Uzès", paru en 1967, a reçu le prix de l'Académie Française. "L’Épervier de Maheux", prix Goncourt 1972, a été vendu à 1.7 million d'exemplaires et traduit en 14 langues. A noter, la parution de "Tombeau de Jean Carrière", de Jacques Hébrard (Domens, 7.50euros). (c) Sipa - Fabrice Demessence Jean Carirère chez lui dans le Gard

 Commentaires critiques

 

* Avec Carrière, en matière d’influence littéraire, « on peut songer, plus qu’à Giono ou à Chamson, à Faulkner et à la littérature américaine du "Deep South".

 

Notes et citations

 

* « La chance, c’est le plus souvent une grâce qui tombe sur ceux qui n’en ont pas besoin. » page 292

* « Le mépris qui récompense toutes ces mauvaises coucheries est un mélange affreux de désespoir et de lâcheté. » page 316

* « Lorsque le présent montre tant d’exigences, qui se soucierait du futur ? » Stevenson, Voyage en Cévennes sur un âne, cité page 211

* « Il n’y a de la part de l’homme que le monstrueux qui réponde au mystère de l’univers. » page 317

 

* Soirée avec Jean Carrière

* Jean Carrière est de retour

 

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10/09/2013
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Didier Decoin Docile

Didier Decoin, sa passion du fait divers et l'incroyable destin de la dernière pendue de Londres  © J.F. Paga

Repères bibliographiques

Didier Decoin, membre de l'académie Goncourt, est l'auteur, entre autres, de John l'Enfer (1977, prix Goncourt), L'enfant de la mer de Chine (1981), La femme de chambre du Titanic (1991), La promeneuse d'oiseaux (1996), Madame Seyerling (2002), Avec vue sur la mer (2005), Henri ou Henry, le roman de mon père (2006), et Est-ce ainsi que les femmes meurent ? (2009).

 

Voir aussi mes fiches :

* Didier Decoin, "Une anglaise à bicyclette"

* Didier Decoin, "Lewis et Alice"

* Didier Decoin, "La pendue de Londres"

 

Référence : Didier Decoin, « Docile », éditions Le Seuil, collection Points, mai 1996,  Gencod 

 

Couverture de Docile

 

« Que voulez-vous, elle était affamée,

Que voulez-vous, nous étions désarmés,

Que voulez-vous la nuit é&tait tombée,

Que voulez-vous, nous nous sommes aimés. »

Paul Eluard – Poésie et vérité - 1942

 

Le jeune Blaise Questier voudrait bien décrire cette odeur intime que dégage Docile, la jolie libraire qui vent de si beau livres de voyage et que Blaise adore aller voir dans sa petite boutique. Histoire improbable d’un amour impossible entre un petit bonhomme de douze ans et Geneviève, qu’on appelle Docile, une jeune femme qui a vingt ans de plus que lui, venue de l’Est et qui a vécu longtemps à Bruges.

 

La belle libraire utilise aussi ses charmes pour pouvoir vivre mais Blaise n’en a cure dans cette époque également improbable, la « drôle de guerre », période incertaine comme une aube entre chiens et loups. Mais la guerre, la vraie, finit par fondre sur cette petite ville du nord marquée par l’avance allemande de mai 1940. Tout lui plaît en Docile : le gris de ses yeux, le son de la voix, les courbes du visage et même l’odeur de son chandail.

 

C’est ainsi que Blaise s’intéressa aux livres de voyage, à la société de géographie et à son représentant Jacques Cohen-Colombe qui finit par fuir la guerre à New-York. Docile aussi va fuir la guerre et se réfugier à Paris, quittant un Blaise « encombré de sa propre enfance pour qu’elle puisse lui offrir ce qui restait de la sienne. »

 

Même si Docile doit mourir à la guerre, Blaise sait déjà qu'on ne peut pas oublier ses amours d'enfance. Docile disparut un jour dans le camp de Ravensbruck, « docile » à son destin, ayant refusé d’en changer le cours. Blaise apprit son sort par le commandant allemand Werner Derzer qu’il connut pendant la guerre. A la Libération, la vie reprit bien sûr son cours, son train-train quotidien, la librairie de Docile devint une boutique de mode, Blaise se maria avec son amie d’enfance Catherine Pérez. Mais il pensait toujours à la promesse qu’il s’était faite de baptiser une terre inconnue du nom de « Docile. » Et c’est encore une fois de destin qui lui permit de réaliser son rêve.

 
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08/09/2013
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Tahar Ben Jelloun La nuit sacrée

           Tahar Ben Jelloun

 

Après les tentatives de biographies de différents conteurs que Tahar Ben Jelloun a transcrit dans "L'enfant de sable", c'est Ahmed lui-même, « l'enfant à l'identité trouble et vacillante, fille masquée par la volonté d'un père humilié », qui nous livre son autobiographie.  

 

Après la mort de son père, [1] lors de la « nuit sacrée » vingt septième nuit du ramadan, « où les destins des êtres sont scellés, » "Ahmed" reprend son identité féminine et s'engage dans une errance dont il/elle espère qu'elle l'aidera à  établir une distance avec son passé et à recouvrer son identité. Mais on ne peut simplement affronter la vérité et facilement pardonner, pratiquer « la grâce de l'oubli. » C'est ainsi que par la grâce du père mourant, Ahmed devient Zahra.

Dans ce Maroc où elle découvre les difficultés de la condition des femmes, soumises au pouvoir des hommes et à la loi de l'État, elle est enlevée par un prince dans un pays enchanteur. Mais tout conte a ses limites et après cet épisode, sa vie deviendra peu à peu un cauchemar.

 

A Agadir, elle rencontre un couple étrange et cette relation rapidement tourne mal. La femme l'Assise, ne supporte pas la relation qui s'est installée entre son mari et la narratrice, agresse cette dernière et tue son oncle venu à sa rescousse, qui l'accuse de mensonge et de vol. Son parcours possède ainsi un côté initiatique, série où les pièges qui lui sont tendus la mèneront jusqu'à la prison dont seule l'imagination lui permettra de s'évader.

 

Elle se bat sans relâche, luttant contre la terrible condition que la société fait aux femmes dans ce pays, elle est emprisonnée et s'entraîne à se comporter comme une aveugle, un bandeau sur les yeux.  L'oubli, l'effacement du passé, elle le payait de 15 ans de prison. En fait, elle qui avait si longtemps été en prison dans son corps supportait plutôt bien la condition carcérale, s'enfermant même dans sa cellule, se murant les yeux bandés dans sa solitude.

 

Rattrapée par ses sœurs qui ne lui pardonnent pas d'avoir indûment tenu le rôle du garçon dans leur famille, se vengeront d'une façon particulièrement barbare. Sa seule réponse est de se réfugier dans le rêve, s'imaginant arriver jusqu'à la mer, entrant dans une belle maison blanche qui se dessine dans la brume.

 

Sa libération, ce n'est pas seulement d'une prison, une victoire sur les forces du mal, c'est aussi une autre façon de se projeter, un état particulier entre rêve et réalité, entre la vie et la mort, où « il y avait comme une innocence dans les choses », dans « une solitude heureuse, » une innocence dans les êtres aussi où il lui semble reconnaître un homme  qui, comme le Consul, la regarde « avec ses doigts. »

 

          

 

Notes et références

[1] « C'est curieux comme l'approche de la mort nous rend lucides. » écrit-il page 27

 

Citations extraites du livre

* « Le malheur est la substance même de toute passion. » page 92

* « Après tout, le sérieux n'est qu'une forme aiguë du jeu. » page 135

* « Il avait découvert instinctivement que la haine était un antidote à la décrépitude. » page 52

 

Bibliographie

* L'enfant des sables, éditions Le Seuil, 1985 et  la nuit sacrée, éditions le Seuil, 1987, prix Goncourt

* La nuit de l'erreur, 1997,  Cette aveuglante absence de lumière, 2001

* Le racisme expliqué à ma fille, éditions le Seuil, 2013

 

Biographies

Alberto Giacometti, 1991, Beckett et Genet, un thé à Tanger, 2010, Gallimard, ISBN 978-2070130030, Jean Genet, menteur sublime, 2010, Gallimard, ISBN 978-2070130191

 

Voir aussi

* Laurence Kohn-Pireaux, Étude sur Tahar Ben Jelloun, "L'enfant de sable", "La nuit sacrée", Paris, Ellipses, 2000

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03/08/2013
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